Prises de vue souvent réalisées le plus souvent avec un objectif macro (90mm macro), parfois un zoom (24-105mm).
Cette série veut imager l’eau dans tous ses états, des fois délicate, fugace, presque vulnérable, d’autres fois puissante, majestueuse et tempétueuse. Ces images sont là pour rappeler que la nature et l’homme ne peuvent vivre sans eau, que l’eau est une ressource à utiliser avec raison, que l’eau doit être une préoccupation majeure. Ce travail photographique porte le message de l’essentialité de la ressource hydrique et de la nécessaire recherche d’un équilibre autour d’une ressource fragilisée. Entre le gaspillage et l’inaccessibilité à l’eau, entre les déserts et les régions équatoriales, entre l’eau courante et les puits, les disparités sont flagrantes. Le changement climatique, la folle urbanisation, le développement de certaines régions à marche forcée, les hérésies agricoles ou touristiques les accentuent. Les compétitions et les conflits se multiplient autour de son accès (Asie centrale, Afrique, Proche et Moyen Orient, Amérique latine…), c’est un enjeu de pouvoir et de survie.
Vous retrouverez ici un article que j’ai rédigé pour Géostratégiques en 2016 à ce sujet : https://academiedegeopolitiquedeparis.com/leau-de-la-crispation-a-la-cooperation-regionale/.
Cette série fait écho au travail du photographe Sebastião Salgado autour de l’eau, telle qu’exposé notamment en 2022 sous un immense pavillon de bambous sur le parvis de La Défense à Paris – « Aqua mater ».
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